Nota
Tierras VIP
Traducción al francés de Tierras VIP, nota de la MU 101.
Des entreprises liées au président Macri maîtrisent les terres de la triple frontière. Caputo, les anciens copains du Cardinal Newman, Elztain et, bien évidemment, la famille Macri, se partagent des investissements dans une zone pauvre et frontalière.
Les exploitations agricoles et sociétés qui remplissent le nord de Salta portent toutes le cachet de la famille Macri. Plusieurs firmes de compagnons tels que Nicolas Caputo, d’associés tels qu’Eduardo Elsztain et de l’entreprise familiale SOCMA apparaîssent sur des déclarations assermentées, des registres fonciers de la province ou bien transportés par des ragots, au niveau des départements frontaliers avec la Bolivie et la Paraguay, jusqu’à l’intérieur de Chaco et Formosa. Ce sont les départements stratégiques de Rivadavia et du Général San Martin. Dans cette zone de triple-frontière, ces sociétés déclarent produire des haricots et du soja, qu’ils exportent vers d’autres pays d’Amérique Latine et en Chine. Pour pouvoir cultiver ces plantations, ils demandèrent un rezonage des terres, qu’il obtinrent. Les villages originaires de ces terres et Greenpeace portèrent plainte en raison de ce nouveau zonage. Ce dernier fut obtenu par la facture de plusieurs millions de pesos depuis la fin des années 90.
Las tierras del Newman
Dans sa dernière déclaration officielle et sa première en tant que président, Mauricio Macri déclara la co-propriété de 373 hectares de terres dans le département Rivadia, Salta, acquises en 2015, en pleine campagne présidentielle.
Le président déclara que le terrain est constitué de 7 736 131 mètres carrés, soit environ 373 hectares, dont il possède 18,69%. La vente fut enregistrée dans le contrat 5.645 du cadastre foncier, où figurent le reste des associés propriétaires.
On y trouve :
Nicolas Caputo, ami et associé du président et contractant le plus important de l’administration de la ville.
José Maria Torello, actuel chef des consultants du gouvernement, et son frère Pablo Torello, actuel député national de Cambiemos de la province de Buenos Aires.
Le reste des propriétaires sont : Carlos Fabian De Taboada; Joaquin Labougle; Naon Matias Gaviña; Guillermo Alfredo Benedit y Cristina Torralva, tous du groupe du Cardinal Newman. Certains de ces prénoms se répètent dans le reste des sociétés propriétaires de ces terres du nord de Salta.
En train à El Yuto
Dès sa première déclaration publique en tant que député national, Mauricio Macri avait inclus sa participation dans une autre société propriétaire d’un domaine à Salta : Yuto S.A., contrôlée par le Groupe SOCMA Americana.
La propriété El Yuto est située dans le département de San Martin et comprend environ 20 000 hectares, où sont produits soja, haricots noirs et grenades. Présentée comme un complexe agroindustriel, El Yuto fut achetée en 1997 par l’homme de main des Macri à Salta, Alejandro Jaime Braun Peña, pour l’entreprise Yuto S.A., de SOCMA.
Le domaine El Yuto fut mis en marche au même moment que lorsque Franco Macri s’associa avec le groupe Sanhe Hopfull Grain & Oil – principal producteur d’huile de soja de China – pour l’exploitation ferroviaire Belgrano Cargas. Ce train, qui passait par 13 provinces en remontant la «route du soja», fut administré par le Groupe Macri, Roggio, Emepa et trois syndicats : Camioneros, dirigé par Hugo Moyano, La Fraternidad et la Union Ferrovaria, commandé par José Pedraza. De fait, son épouse, la comptable Graciela Isabel Cordia fut présidente de Belgrano Cargas lors du commencement de cette gestion privée.
Formellement, le train fonctionne depuis 2006 par décret. Cependant, en 2012, l’administration Kirchner résilia le contrat de Belgrano Cargas et Macri et des syndicats.
Aujourd’hui entre les mains de l’Etat, la dernière note renvoyant à l’exploitation ferroviaire est récente : le mardi 26 avril 2016, une circulaire du Ministère de Transports annonça la réactivation de la bretelle jusqu’au Chili. Selon le ministère dirigé par Guillermo Dietrich, «la réactivation de cette branche est déterminante pour l’industrie minière argentine».
Macri ne cessa de déclarer sa participation à Yuto S.A. à partir de quoi il assuma son poste au gouvernement argentin. La société continue d’être contrôlée par SOCMA, et ses actions appartiennent au frères Macri et leurs fils.
Cuchuy démolit
Très proche de El Yuto, on trouve le domaine Cuchuy, formé de quelques 10 000 hectares. Comme El Yuto, il apparaît dans le rapport de Greenpeace, qui dénonce les propriétaires de ne pas respecter la loi forestière et de poursuivre un énorme défrichage afin de changer les boîs par des champs de soja.
Dans ce rapport, est révélé que la propriété appartient à Alejandro Jaime Braun Peña, le même qui acheta El Yuto pour Franco. Dans le répertoire de Finca Cuchuy S.A., figure également Pablo Clusellas, actuel secrétaire juridique et technique de l’Etat, et d’autres entreprises dirigées par le groupe familial SOCMA, tel que Salta Cotton S.A., Latin Bio S.A., Cremer y Asociados S.A., Hierros S.A. et Sideco Americana S.A.
Le puit d’Elsztain
Le champ de Macri et ses compagnons du Newman coincide géographiquement avec l’entrepreunariat agricole de Cresud, entreprise d’Eduardo Elsztain.
Cresud est propriétaire de 37,4% des parts de IRSA, société connue à Buenos Aires pour contrôler quasiment la totalité des grands centres commerciaux de la capitale, tels que Alto Palermo, le DOT, Patio Bullrich et Buenos Aires Design.
Le lien entre Buenos Aires et Salta se poursuit : le 10 janvier 2010, sous le gestion de Federico Sturzenegger, la Banque de Buenos Aires octroya à Cresud un prêt de 20 millions de dollars à un taux de 6%, dans le but de convertir le champs d’élevage de bétail Los Pozos – de 15 934 hectares – en champs agricole.
La société Cresud possède au total 371 639 hectares dans les départements Anta et Rivadavia, de la province de Salta.
Du sud au nord
La cinquième trace des Macri à Salta remonta à 1999, deux ans après l’achat de El Yuto. Elle a pour protagoniste l’une des entreprises têtes du département San Martin : Desdelsur S.A.
Brève histoire de cette société :
En 1999, Desdelsur fut achetée par SOCMA, qui intégrait un groupe d’investissement avec d’autres entreprises.
Ce groupe d’investissement s’établit au Brésil en 2002 pour y réaliser des affaires.
Depuis et jusqu’en 2004, Desdelsur resta dans les mains du Groupe Galicia, via sa variante Galicia Capital Markers. En 2005, elle ne figurait plus dans les comptes de la Banque. Il n’est pas précisé à qui elle fut vendue.
La même année, Franco Macri annonça un investissement dans l’agriculture intensive de Salta, basée sur les fruits et légumes, avec un premier montant de 54 millions de dollars, pour un total de 360 millions, destinés aux technologies, avec un financement isréalien.
Aujourd’hui, Desdelsur déclare 140 000 hectares, sur lesquels 26 000 produisent.
Deux noms la lient à la famille Macri : Labougle et Benedit, copropriétaires avec Macri des terres à Rivadavia. Ils formèrent et font parti du centre de l’entreprise.
Relier les données et noms et interpréter les déclarations officielles ne parvient pas toujours à vérifier les rumeurs et ragots répétés dans le Nord : Salta est une terre Macriste.
Traducción: Alicia Barotte
Nota
83 días después, Pablo Grillo salió de terapia intensiva

83 días.
Pasaron 83 días desde que a Pablo Grillo le dispararon a matar un cartucho de gas lacrimógeno en la cabeza que lo dejó peleando por su vida.
83 días desde que el fotógrafo de 35 años se tomó el ferrocarril Roca, de su Remedios de Escalada a Constitución, para cubrir la marcha de jubilados del 12 de marzo.
83 días desde que entró a la guardia del Hospital Ramos Mejía, con un pronóstico durísimo: muerte cerebral y de zafar la primera operación de urgencia la noche del disparo, un desenlace en estado vegetativo.
83 días y seis intervenciones quirúrgicas.
83 días de fuerza, de lucha, de garra y de muchísimo amor, en su barrio y en todo el mundo.
83 días hasta hoy.
Son las 10 y 10 de la mañana, 83 días después, y ahí está Pablito, vivito y sonriendo, arriba de una camilla, vivito y peleándola, saliendo de terapia intensiva del Hospital Ramos Mejía para iniciar su recuperación en el Hospital de Rehabilitación Manuel Rocca, en el barrio porteño de Monte Castro.
Ahí está Pablo, con un gorro de lana de Independiente, escuchando como su gente lo vitorea y le canta: “Que vuelva Pablo al barrio, que vuelva Pablo al barrio, para seguir luchando, para seguir luchando”.
Su papá, Fabián, le acaricia la mejilla izquierda. Lo mima. Pablo sonríe, de punta a punta, muestra todos los dientes antes de que lo suban a la ambulancia. Cuando cierran la puerta de atrás su gente, emocionada, le sigue cantando, saltan, golpean la puerta para que sepa que no está solo (ya lo sabe) y que no lo estará (también lo sabe).
Su familia y sus amigos rebalsan de emoción. Se abrazan, lloran, cantan. Emi, su hermano, respira, con los ojos empapados. Dice: “Por fin llegó el día, ya está”, aunque sepa que falta un largo camino, sabe que lo peor ya pasó, y que lo peor no sucedió pese a haber estado tan (tan) cerca.
El subdirector del Ramos Mejía Juan Pablo Rossini confirma lo que ya sabíamos quienes estuvimos aquella noche del 12 de marzo en la puerta del hospital: “La gravedad fue mucho más allá de lo que decían los medios. Pablo estuvo cerca de la muerte”. Su viejo ya lloró demasiado estos casi tres meses y ahora le deja espacio a la tranquilidad. Y a la alegría: “Es increíble. Es un renacer, parimos de nuevo”.
La China, una amiga del barrio y de toda la vida, recoge el pasacalle que estuvo durante más de dos meses colgado en las rejas del Ramos Mejía exigiendo «Justicia por Pablo Grillo». Cuenta, con una tenacidad que le desborda: «Me lo llevo para colgarlo en el Rocca. No vamos a dejar de pedir justicia».
La ambulancia arranca y Pablo allá va, para continuar su rehabilitación después del cartucho de gas lanzado por la Gendarmería.
Pablo está vivo y hoy salió de terapia intensiva, 83 días después.
Esta es parte de la vida que no pudieron matar:
Nota
La transfiguración de Miguelito Pepe: los milagros seducen
Una obra teatral que recurre al milagro como ingrediente imprescindible para una transformación. Un niño santo en un pueblo perdido. Su primera intervención paranormal desata furor y de todas partes van a suplicarle lo imposible. La transfiguración de Miguelito Pepe es un unipersonal con la dramaturgia y dirección de Martina Ansardi en el que el actor Tuco Richat se pone en la piel de varios personajes que dialogan con lo sagrado y lo profano. Este viernes 30 de mayo a las 20.30 podés ver en MU Trinchera Boutique la primera de tres funciones.
Por María del Carmen Varela.
La transfiguración de Miguelito Pepe gira en torno a un fenómeno que sucede en un pueblo norteño. Miguelito, un niño de Famaillá, se convierte de la noche a la mañana en la gran atracción del pueblo. De todas partes van a conocerlo y a pedirle milagros. En todo el pueblo no se habla de otra cosa que del niño santo, el que escucha los pedidos de quien se le acerque y concede la gracia.
La obra tiene dramaturgia y dirección de la activista y artista travesti Martina Ansardi, directora teatral, actriz, bailarina, coreógrafa y socia de Sintonía Producciones, quien la ideó para que fuera itinerante.
Se trata de un unipersonal en el que el actor Tuco Richat se luce en varios personajes, desde una secretaria de un manosanta que entrega estampitas a quien se le cruce en el camino, una presentadora de televisiòn exaltada a un obispo un tanto resentido porque dios le concede poderes a un changuito cualquiera y no a él, tan dedicado a los menesteres eclesiásticos.
La voz de la cantante lírica Guadalupe Sanchez musicaliza las escenas: interpreta cuatro arias de repertorio internacional. A medida que avanza la trama, Richat irá transformando su aspecto, según el personaje, con ayuda de un dispositivo móvil que marca el ritmo de la obra y sostiene el deslumbrante vestuario, a cargo de Ayeln González Pita. También tiene un rol fundamental para exhibir lo que es considerado sagrado, porque cada comunidad tiene el don de sacralizar lo que le venga en ganas. Lo que hace bien, lo merece.
Martina buscó rendir homenaje con La transfiguraciòn de Miguelito Pepe a dos referentes del colectivo travesti trans latinoamericano: el escritor chileno Pedro Lemebel y Mariela Muñoz. Mariela fue una activista trans, a quien en los años `90 un juez le quiso quitar la tenencia de tres niñxs. Martina: “Es una referenta trans a la que no se recuerda mucho», cuenta la directora. «Fue una mujer transexual que crió a 23 niños y a más de 30 nietes. Es una referenta en cuanto a lo que tiene que ver con maternidad diversa. Las mujeres trans también maternamos, tenemos historia en cuanto a la crianza y hoy me parece muy importante poder recuperar la memoria de todas las activistas trans en la Argentina. Esta obra le rinde homenaje a ella y a Pedro Lemebel”.
Con el correr de la obra, los distintos personajes nos irán contando lo que sucedió con Miguelito… ¿Qué habrá sido de esa infancia? Quizás haya continuado con su raid prodigioso, o se hayan acabado sus proezas y haya perdido la condición de ser extraordinario. O quizás, con el tiempo se haya convertido, por deseo y elección, en su propio milagro.
MU Trinchera Boutique, Riobamba 143, CABA
Viernes 30 de mayo, 20.30 hs
Entradas por Alternativa Teatral

Nota
Relato salvaje guaraní: una perla en el teatro

Una actriz que cautiva. Una historia que desgarra. Música en vivo. La obra Perla Guaraní volvió de la gira en España al Teatro Polonia (Fitz Roy 1475, CABA) y sigue por dos domingos. El recomendado de lavaca esta semana.
Por María del Carmen Varela
La sala del teatro Polonia se tiñe de colores rojizos, impregnada de un aroma salvaje, de una combustión entre vegetación y madera, y alberga una historia que está a punto de brotar: Perla es parte de una naturaleza frondosa que nos cautivará durante un cuarto de hora con los matices de una vida con espinas que rasgan el relato y afloran a través de su voz.
La tonada y la crónica minuciosa nos ubican en un paisaje de influjo guaraní. Un machete le asegura defensa, aunque no parece necesitar protección. De movimientos rápidos y precisos, ajusta su instinto y en un instante captura el peligro que acecha entre las ramas. Sin perder ese sentido del humor mordaz que a veces nace de la fatalidad, nos mira, nos habla y nos deslumbra. Pregunta: “¿quién quiere comprar zapatos? Vos, reinita, que te veo la billetera abultada”. Los zapatos no se venden. ¿Qué le queda por vender? La música alegre del litoral, abrazo para sus penas.

La actriz y bailarina Gabriela Pastor moldeó este personaje y le pone cuerpo en el escenario. Nacida en Formosa, hija de maestrxs rurales, aprendió el idioma guaraní al escuchar a su madre y a su padre hablarlo con lxs alumnxs y también a través de sus abuelxs maternxs paraguayxs. “Paraguay tiene un encanto muy particular”, afirma ella. “El pueblo guaraní es guerrero, resistente y poderoso”.
El personaje de Perla apareció después de una experiencia frustrante: Gabriela fue convocada para participar en una película que iba a ser rodada en Paraguay y el director la excluyó por mensaje de whatsapp unos días antes de viajar a filmar. “Por suerte eso ya es anécdota. Gracias a ese dolor, a esa herida, escribí la obra. Me salvó y me sigue salvando”, cuenta orgullosa, ya que la obra viene girando desde hace años, pasando por teatros como Timbre 4 e incluyendo escala europea.
Las vivencias del territorio donde nació y creció, la lectura de los libros de Augusto Roa Bastos y la participación en el Laboratorio de creación I con el director, dramaturgo y docente Ricardo Bartis en el Teatro Nacional Cervantes en 2017 fueron algunos de los resortes que impulsaron Perla guaraní.
Acerca de la experiencia en el Laboratorio, Gabriela asegura que “fue un despliegue actoral enorme, una fuerza tan poderosa convocada en ese grupo de 35 actores y actrices en escena que terminó siendo La liebre y la tortuga” (una propuesta teatral presentada en el Centro de las Artes de la UNSAM). Los momentos fundantes de Perla aparecieron en ese Laboratorio. “Bartís nos pidió que pusiéramos en juego un material propio que nos prendiera fuego. Agarré un mapa viejo de América Latina y dos bolsas de zapatos, hice una pila y me subí encima: pronto estaba en ese territorio litoraleño, bajando por la ruta 11, describiendo ciudades y cantando fragmentos de canciones en guaraní”.
La obra en la que Gabriela se luce, que viene de España y también fue presentada en Asunción, está dirigida por Fabián Díaz, director, dramaturgo, actor y docente. Esta combinación de talentos más la participación del músico Juan Zuberman, quien con su guitarra aporta la cuota musical imprescindible para conectar con el territorio que propone la puesta, hacen de Perla guaraní una de las producciones más originales y destacadas de la escena actual.
Teatro Polonia, Fitz Roy 1475, CABA
Domingos 18 y 25 de mayo, 20 hs
Más info y entradas en @perlaguarani
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