Nota
Tierras VIP
Traducción al francés de Tierras VIP, nota de la MU 101.
Des entreprises liées au président Macri maîtrisent les terres de la triple frontière. Caputo, les anciens copains du Cardinal Newman, Elztain et, bien évidemment, la famille Macri, se partagent des investissements dans une zone pauvre et frontalière.
Les exploitations agricoles et sociétés qui remplissent le nord de Salta portent toutes le cachet de la famille Macri. Plusieurs firmes de compagnons tels que Nicolas Caputo, d’associés tels qu’Eduardo Elsztain et de l’entreprise familiale SOCMA apparaîssent sur des déclarations assermentées, des registres fonciers de la province ou bien transportés par des ragots, au niveau des départements frontaliers avec la Bolivie et la Paraguay, jusqu’à l’intérieur de Chaco et Formosa. Ce sont les départements stratégiques de Rivadavia et du Général San Martin. Dans cette zone de triple-frontière, ces sociétés déclarent produire des haricots et du soja, qu’ils exportent vers d’autres pays d’Amérique Latine et en Chine. Pour pouvoir cultiver ces plantations, ils demandèrent un rezonage des terres, qu’il obtinrent. Les villages originaires de ces terres et Greenpeace portèrent plainte en raison de ce nouveau zonage. Ce dernier fut obtenu par la facture de plusieurs millions de pesos depuis la fin des années 90.
Las tierras del Newman
Dans sa dernière déclaration officielle et sa première en tant que président, Mauricio Macri déclara la co-propriété de 373 hectares de terres dans le département Rivadia, Salta, acquises en 2015, en pleine campagne présidentielle.
Le président déclara que le terrain est constitué de 7 736 131 mètres carrés, soit environ 373 hectares, dont il possède 18,69%. La vente fut enregistrée dans le contrat 5.645 du cadastre foncier, où figurent le reste des associés propriétaires.
On y trouve :
Nicolas Caputo, ami et associé du président et contractant le plus important de l’administration de la ville.
José Maria Torello, actuel chef des consultants du gouvernement, et son frère Pablo Torello, actuel député national de Cambiemos de la province de Buenos Aires.
Le reste des propriétaires sont : Carlos Fabian De Taboada; Joaquin Labougle; Naon Matias Gaviña; Guillermo Alfredo Benedit y Cristina Torralva, tous du groupe du Cardinal Newman. Certains de ces prénoms se répètent dans le reste des sociétés propriétaires de ces terres du nord de Salta.
En train à El Yuto
Dès sa première déclaration publique en tant que député national, Mauricio Macri avait inclus sa participation dans une autre société propriétaire d’un domaine à Salta : Yuto S.A., contrôlée par le Groupe SOCMA Americana.
La propriété El Yuto est située dans le département de San Martin et comprend environ 20 000 hectares, où sont produits soja, haricots noirs et grenades. Présentée comme un complexe agroindustriel, El Yuto fut achetée en 1997 par l’homme de main des Macri à Salta, Alejandro Jaime Braun Peña, pour l’entreprise Yuto S.A., de SOCMA.
Le domaine El Yuto fut mis en marche au même moment que lorsque Franco Macri s’associa avec le groupe Sanhe Hopfull Grain & Oil – principal producteur d’huile de soja de China – pour l’exploitation ferroviaire Belgrano Cargas. Ce train, qui passait par 13 provinces en remontant la «route du soja», fut administré par le Groupe Macri, Roggio, Emepa et trois syndicats : Camioneros, dirigé par Hugo Moyano, La Fraternidad et la Union Ferrovaria, commandé par José Pedraza. De fait, son épouse, la comptable Graciela Isabel Cordia fut présidente de Belgrano Cargas lors du commencement de cette gestion privée.
Formellement, le train fonctionne depuis 2006 par décret. Cependant, en 2012, l’administration Kirchner résilia le contrat de Belgrano Cargas et Macri et des syndicats.
Aujourd’hui entre les mains de l’Etat, la dernière note renvoyant à l’exploitation ferroviaire est récente : le mardi 26 avril 2016, une circulaire du Ministère de Transports annonça la réactivation de la bretelle jusqu’au Chili. Selon le ministère dirigé par Guillermo Dietrich, «la réactivation de cette branche est déterminante pour l’industrie minière argentine».
Macri ne cessa de déclarer sa participation à Yuto S.A. à partir de quoi il assuma son poste au gouvernement argentin. La société continue d’être contrôlée par SOCMA, et ses actions appartiennent au frères Macri et leurs fils.
Cuchuy démolit
Très proche de El Yuto, on trouve le domaine Cuchuy, formé de quelques 10 000 hectares. Comme El Yuto, il apparaît dans le rapport de Greenpeace, qui dénonce les propriétaires de ne pas respecter la loi forestière et de poursuivre un énorme défrichage afin de changer les boîs par des champs de soja.
Dans ce rapport, est révélé que la propriété appartient à Alejandro Jaime Braun Peña, le même qui acheta El Yuto pour Franco. Dans le répertoire de Finca Cuchuy S.A., figure également Pablo Clusellas, actuel secrétaire juridique et technique de l’Etat, et d’autres entreprises dirigées par le groupe familial SOCMA, tel que Salta Cotton S.A., Latin Bio S.A., Cremer y Asociados S.A., Hierros S.A. et Sideco Americana S.A.
Le puit d’Elsztain
Le champ de Macri et ses compagnons du Newman coincide géographiquement avec l’entrepreunariat agricole de Cresud, entreprise d’Eduardo Elsztain.
Cresud est propriétaire de 37,4% des parts de IRSA, société connue à Buenos Aires pour contrôler quasiment la totalité des grands centres commerciaux de la capitale, tels que Alto Palermo, le DOT, Patio Bullrich et Buenos Aires Design.
Le lien entre Buenos Aires et Salta se poursuit : le 10 janvier 2010, sous le gestion de Federico Sturzenegger, la Banque de Buenos Aires octroya à Cresud un prêt de 20 millions de dollars à un taux de 6%, dans le but de convertir le champs d’élevage de bétail Los Pozos – de 15 934 hectares – en champs agricole.
La société Cresud possède au total 371 639 hectares dans les départements Anta et Rivadavia, de la province de Salta.
Du sud au nord
La cinquième trace des Macri à Salta remonta à 1999, deux ans après l’achat de El Yuto. Elle a pour protagoniste l’une des entreprises têtes du département San Martin : Desdelsur S.A.
Brève histoire de cette société :
En 1999, Desdelsur fut achetée par SOCMA, qui intégrait un groupe d’investissement avec d’autres entreprises.
Ce groupe d’investissement s’établit au Brésil en 2002 pour y réaliser des affaires.
Depuis et jusqu’en 2004, Desdelsur resta dans les mains du Groupe Galicia, via sa variante Galicia Capital Markers. En 2005, elle ne figurait plus dans les comptes de la Banque. Il n’est pas précisé à qui elle fut vendue.
La même année, Franco Macri annonça un investissement dans l’agriculture intensive de Salta, basée sur les fruits et légumes, avec un premier montant de 54 millions de dollars, pour un total de 360 millions, destinés aux technologies, avec un financement isréalien.
Aujourd’hui, Desdelsur déclare 140 000 hectares, sur lesquels 26 000 produisent.
Deux noms la lient à la famille Macri : Labougle et Benedit, copropriétaires avec Macri des terres à Rivadavia. Ils formèrent et font parti du centre de l’entreprise.
Relier les données et noms et interpréter les déclarations officielles ne parvient pas toujours à vérifier les rumeurs et ragots répétés dans le Nord : Salta est une terre Macriste.
Traducción: Alicia Barotte
Nota
La transfiguración de Miguelito Pepe: los milagros seducen
Una obra teatral que recurre al milagro como ingrediente imprescindible para una transformación. Un niño santo en un pueblo perdido. Su primera intervención paranormal desata furor y de todas partes van a suplicarle lo imposible. La transfiguración de Miguelito Pepe es un unipersonal con la dramaturgia y dirección de Martina Ansardi en el que el actor Tuco Richat se pone en la piel de varios personajes que dialogan con lo sagrado y lo profano. Este viernes 30 de mayo a las 20.30 podés ver en MU Trinchera Boutique la primera de tres funciones.
Por María del Carmen Varela.
La transfiguración de Miguelito Pepe gira en torno a un fenómeno que sucede en un pueblo norteño. Miguelito, un niño de Famaillá, se convierte de la noche a la mañana en la gran atracción del pueblo. De todas partes van a conocerlo y a pedirle milagros. En todo el pueblo no se habla de otra cosa que del niño santo, el que escucha los pedidos de quien se le acerque y concede la gracia.
La obra tiene dramaturgia y dirección de la activista y artista travesti Martina Ansardi, directora teatral, actriz, bailarina, coreógrafa y socia de Sintonía Producciones, quien la ideó para que fuera itinerante.
Se trata de un unipersonal en el que el actor Tuco Richat se luce en varios personajes, desde una secretaria de un manosanta que entrega estampitas a quien se le cruce en el camino, una presentadora de televisiòn exaltada a un obispo un tanto resentido porque dios le concede poderes a un changuito cualquiera y no a él, tan dedicado a los menesteres eclesiásticos.
La voz de la cantante lírica Guadalupe Sanchez musicaliza las escenas: interpreta cuatro arias de repertorio internacional. A medida que avanza la trama, Richat irá transformando su aspecto, según el personaje, con ayuda de un dispositivo móvil que marca el ritmo de la obra y sostiene el deslumbrante vestuario, a cargo de Ayeln González Pita. También tiene un rol fundamental para exhibir lo que es considerado sagrado, porque cada comunidad tiene el don de sacralizar lo que le venga en ganas. Lo que hace bien, lo merece.
Martina buscó rendir homenaje con La transfiguraciòn de Miguelito Pepe a dos referentes del colectivo travesti trans latinoamericano: el escritor chileno Pedro Lemebel y Mariela Muñoz. Mariela fue una activista trans, a quien en los años `90 un juez le quiso quitar la tenencia de tres niñxs. Martina: “Es una referenta trans a la que no se recuerda mucho», cuenta la directora. «Fue una mujer transexual que crió a 23 niños y a más de 30 nietes. Es una referenta en cuanto a lo que tiene que ver con maternidad diversa. Las mujeres trans también maternamos, tenemos historia en cuanto a la crianza y hoy me parece muy importante poder recuperar la memoria de todas las activistas trans en la Argentina. Esta obra le rinde homenaje a ella y a Pedro Lemebel”.
Con el correr de la obra, los distintos personajes nos irán contando lo que sucedió con Miguelito… ¿Qué habrá sido de esa infancia? Quizás haya continuado con su raid prodigioso, o se hayan acabado sus proezas y haya perdido la condición de ser extraordinario. O quizás, con el tiempo se haya convertido, por deseo y elección, en su propio milagro.
MU Trinchera Boutique, Riobamba 143, CABA
Viernes 30 de mayo, 20.30 hs
Entradas por Alternativa Teatral

Nota
Relato salvaje guaraní: una perla en el teatro

Una actriz que cautiva. Una historia que desgarra. Música en vivo. La obra Perla Guaraní volvió de la gira en España al Teatro Polonia (Fitz Roy 1475, CABA) y sigue por dos domingos. El recomendado de lavaca esta semana.
Por María del Carmen Varela
La sala del teatro Polonia se tiñe de colores rojizos, impregnada de un aroma salvaje, de una combustión entre vegetación y madera, y alberga una historia que está a punto de brotar: Perla es parte de una naturaleza frondosa que nos cautivará durante un cuarto de hora con los matices de una vida con espinas que rasgan el relato y afloran a través de su voz.
La tonada y la crónica minuciosa nos ubican en un paisaje de influjo guaraní. Un machete le asegura defensa, aunque no parece necesitar protección. De movimientos rápidos y precisos, ajusta su instinto y en un instante captura el peligro que acecha entre las ramas. Sin perder ese sentido del humor mordaz que a veces nace de la fatalidad, nos mira, nos habla y nos deslumbra. Pregunta: “¿quién quiere comprar zapatos? Vos, reinita, que te veo la billetera abultada”. Los zapatos no se venden. ¿Qué le queda por vender? La música alegre del litoral, abrazo para sus penas.

La actriz y bailarina Gabriela Pastor moldeó este personaje y le pone cuerpo en el escenario. Nacida en Formosa, hija de maestrxs rurales, aprendió el idioma guaraní al escuchar a su madre y a su padre hablarlo con lxs alumnxs y también a través de sus abuelxs maternxs paraguayxs. “Paraguay tiene un encanto muy particular”, afirma ella. “El pueblo guaraní es guerrero, resistente y poderoso”.
El personaje de Perla apareció después de una experiencia frustrante: Gabriela fue convocada para participar en una película que iba a ser rodada en Paraguay y el director la excluyó por mensaje de whatsapp unos días antes de viajar a filmar. “Por suerte eso ya es anécdota. Gracias a ese dolor, a esa herida, escribí la obra. Me salvó y me sigue salvando”, cuenta orgullosa, ya que la obra viene girando desde hace años, pasando por teatros como Timbre 4 e incluyendo escala europea.
Las vivencias del territorio donde nació y creció, la lectura de los libros de Augusto Roa Bastos y la participación en el Laboratorio de creación I con el director, dramaturgo y docente Ricardo Bartis en el Teatro Nacional Cervantes en 2017 fueron algunos de los resortes que impulsaron Perla guaraní.
Acerca de la experiencia en el Laboratorio, Gabriela asegura que “fue un despliegue actoral enorme, una fuerza tan poderosa convocada en ese grupo de 35 actores y actrices en escena que terminó siendo La liebre y la tortuga” (una propuesta teatral presentada en el Centro de las Artes de la UNSAM). Los momentos fundantes de Perla aparecieron en ese Laboratorio. “Bartís nos pidió que pusiéramos en juego un material propio que nos prendiera fuego. Agarré un mapa viejo de América Latina y dos bolsas de zapatos, hice una pila y me subí encima: pronto estaba en ese territorio litoraleño, bajando por la ruta 11, describiendo ciudades y cantando fragmentos de canciones en guaraní”.
La obra en la que Gabriela se luce, que viene de España y también fue presentada en Asunción, está dirigida por Fabián Díaz, director, dramaturgo, actor y docente. Esta combinación de talentos más la participación del músico Juan Zuberman, quien con su guitarra aporta la cuota musical imprescindible para conectar con el territorio que propone la puesta, hacen de Perla guaraní una de las producciones más originales y destacadas de la escena actual.
Teatro Polonia, Fitz Roy 1475, CABA
Domingos 18 y 25 de mayo, 20 hs
Más info y entradas en @perlaguarani
Nota
Fin de campaña de Adorni: crónica de un país olvidado
Todo lo que se narra a continuación sucedió mientras, en el Congreso, la policía reprimía a mansalva a jubilados, periodistas –incluido Lucas Pedulla, integrante de lavaca– y personas que se acercan a movilizarse cada miércoles. Fin.
Crónica de Franco Ciancaglini. Fotos de Sebastian Smok.


La historia comienza así: el partido del gobierno La Libertad Avanza organizó un acto de cierre de la campaña del vocero presidencial y candidato a legislador porteño Manuel Adorni, en Plaza Mitre, Recoleta.
El montaje del escenario afirma: “Adorni es Milei”.
Se espera que ambas personalidades estén y hablen hoy.
Pero falta para eso.
Media hora antes de la convocatoria, en distintas esquinas de la avenida Libertador, hay grupos de personas que, muy organizadas, esperan.
En las esquinas la mayoría va vestida de negro pero, en un acto de magia política, luego se las verá llegar a la plaza con la misma remera violeta, puesta arriba de sus verdaderas remeras o incluso de buzos y camperas.
Un notero de TN primero y luego de C5N hablaron con estas personas, que confesaron haber sido convocadas para trabajar en “prevención” bajo la promesa de una paga de 25 mil pesos.
El Whatsapp de la convocatoria, revelado a cámara por uno de ellos, decía: “Ahy (sic) un acto político de 17 a 21. 25 mil pesos. El que quiere se anota”.
Finalmente no era para prevención, sino para “presencia”.
Pero lo peor no es nada de esto, sino que finalmente no les pagaron los 25 mil, sino que quisieron darles 10 mil; ante la presión, algunos recibieron 20 y otros, nada: “Porque no me quiero poner la remera esa sucia no me quieren pagar”, denunció el más sincero ante las cámaras.
Fin.


Lo cierto es que estas columnas de unas 50 personas cada una fueron las que lograron ocupar una plaza Mitre que estaba semivacía.
Temprano, los remera violeta se negaban a hablar con la prensa, aún disciplinados por la promesa de la paga. Luego, ante la deflación de lo prometido descargaron su bronca ante las cámaras dejando en evidencia cómo trabaja el puntero Sebastián Pareja en la provincia de Buenos Aires, de donde provenían estas personas, para el cierre de una campaña porteña.
Alicia es jubilada pero no está marchando alrededor del Congreso, sino que está acá, colándose entre los violetas para saltear unas vallas y pasar más rápido hacia el sector del escenario. Hace un año y medio que se afilió al partido en la Comuna 13 Belgrano, Núñez. Habla de Milei como obnubilada, apurando su paso como ansiosa por la posibilidad de verlo en vivo. Faltan, al menos, dos horas.
Describe a Milei como un “bocho en economía” y se ríe al recordar que en la última elección, hace dos años, votó al actual jefe de gobierno, Jorge Macri. Está claro que no repetirá voto: “Está la ciudad muy abandonada. Mucho linyera, ratas por todos lados. En mis 82 años nunca había visto ratas en la ciudad”. Voto cantado: Adorni, a quien define como “alguien muy correcto”.
Sobre el otro Macri, el Mauricio, dice que “en su momento gobernó bien” pero ahora lo ve fuera de escena. No está al tanto de sus últimas apariciones contra Caputo, Karina y al propio Presidente, o no le interesan.
Alicia prefiere no hablar más y busca un lugar cerca del escenario para ver a su Presidente.


Lucía y Paula, también jubiladas, vinieron de Vicente López y prefieren mirar la escena desde atrás de todo. Es que llevan dos perritos de raza, o de diseño: Coca y Cola. ¿Qué les gusta de Milei? “Te puede gustar o no pero él habla desde el sentimiento. De lo que sentimos muchos”, dice Paula. Lucía suma: “Me gusta porque va a fondo”.
Sobre Mauricio Macri: “Yo lo voté. Ahora, de política no entiendo mucho, pero me da un poco de tristeza porque creo que tienen (con Milei) más coincidencias. Pero tiene que haber una oposición con responsabilidad. Tal vez Macri sea la oposición”.
Marta también es jubilada de 87 años bien llevados. Por qué vino acá (y no al Congreso): “Porque quiero escuchar quiero informarme quiero saber. Son tantos años de lo otro, que esto merece una oportunidad”.
Sigue sola: “El tono no me gusta. Cuando dice malas palabras es un mal ejemplo para la juventud”.
Qué le pedirías al gobierno a nivel Ciudad: “Por favor que saque las villas. La 31 es infernal”. Se pregunta y se responde: “¿Porque avanzaron tanto? Porque les han dado plata”.

¿Marra? “Sí, me gusta. Qué paso ahí, no sé. Me gusta, te soy sincera, pero ahora hay que unir fuerzas”.
¿Está de acuerdo con la medida anti-inmigratoria? “¿Vos te podés hacer ciudadano dinamarqués, o paraguayo? Acá entran todos. Los chorros, los burros. Y si no les gusta que se vuelvan a sus países”.
¿Y la pobreza? Marta cambie el eje: “Basta de decir ‘hagan lío’. Francisco se terminó. Basta de decir la iglesia de los pobres. Pepe Mujica era comunista. Se han hecho ricos con los pobres”.
Precisamente Mujica pareciera que no. Ella: “No sé. Déjame dudar. Pero basta”.
¿Qué representa para vos Mujica y qué Milei? “Apoyo a Milei y lo nuevo. Y que dios nos ayude”.
¿Y si sale mal? “Creo que ya no voy a estar con vida. Que se arreglen los que quedan”.
Fin.

A su lado hay un joven con una pala gigante. Posa sonriente para decenas de cámaras. Parece haber logrado su objetivo: llamar la atención.
Se llama Santiago y se tomó dos colectivos desde “la zona más fea de la provincia”, Florencio Varela, donde vive. Tiene 21 años, camisa manga larga a cuadros y una enorme mochila roja sobre la que ató un pañuelo celeste.
Cuenta sobre el sentido de la pala: “Hay que trabajar en este país. Nada se puede conseguir gratis. Todo es trabajo en la vida”.
De qué trabaja: “Soy Rappi y Pedidos YA”. ¿Cuánto gana? “Un poco, mi mamá me decía: muy bien Santiago, ese dinero lo sacaste de tus esfuerzos”. No dice números. Y finalmente revela que ahora ya no trabaja.
Al joven de la pala lo interrumpe Franco, otro joven, vestido de traje, que quiere sacarse una foto con el instrumento. Me da la cámara y posa de mil maneras para fotos que luego subirá a su Instagram. Franco Vera, sabré después, es un joven militante que ha irrumpido hace pocos meses en el colegio Nicolás Avellaneda de Palermo –estando él domiciliado en el conurbano- para postularse como Presidente del centro de estudiantes de la institución.
Franco Vera es de estatura pequeña pero en el debate del centro de estudiantes miró a sus contendientes de la lista oficialista, asociada al peronismo, y al ver que eran 8 personas dijo: “Yo estoy solo pero me la aguanto”. Primera gran ovación del público que recién lo conocía en un debate que ganó con comodidad con palabras clave como fútbol, Messi, Dios, diversidad.
Su lista, hasta antes del debate compuesta por él solo, se llama Ruge el cambio.

Ahora tiene una decena de seguidores, más después de su segunda jugada: hacerle una cámara oculta a la directora. En la cámara, subida a las redes, se ve cómo la mujer lo apercibe por una serie de hechos difíciles de entender desde afuera, supuestas actitudes de Franco desde que llegó al colegio. Es cierto, se lo nota sobre excitado y concentrado en su carrera estudiantil. Y si bien el video no lo muestra, él asegura que el objetivo de la directora es censurar a Ruge el Cambio para que no se presente –y gane- las elecciones del centro.
Así utilizó la cámara oculta para denunciar la censura institucional.
Su historia merece un documental aparte, que no entra en esta nota. Sobre la elección porteña, él no puede votar. Y pese a las preguntas sobre la actualidad él hablará como representante de los jóvenes de LLA en tono candidato y pedirá que sea a través de videos: “Menos Estado es menos peso al sector público. O sea… Si una persona no capacitada no nos sirve, ¿para qué lo vamos a tener como empleado? Necesitamos tener personas capacitadas. Hay que aprender en esta batalla cultural que los que nos gobiernan son personas normales, no son entes superiores, no tienen título de nobleza”.
¿Los Menem no serán parte? A Franco no le entra una bala: “Los jóvenes somos el cambio” responde en casete y mostrando su sonrisa de dientes con aparatos. Corta la charla para seguir sacándose fotos que subirá tanto a su Instagram como al de la agrupación Ruge el cambio, actividad que le sale muy bien: durante la tarde noche logrará cosechar selfies con personajes como el Gordo Dan o el diputado Martín… Menem.
Fin.




Otras celebridades que se llevan las miradas:
El Zorro con la bandera de Argentina.
Mickey Mouse con un cartel que dice “Aguante Adorni”.
Lila Lemoine vestida como playera de YPF.
Una mujer que tiene tatuada en la cara, justo arriba de su ceja, la palabra “Castrate”. Hay que acercarse bien para entender bien de qué va… o no tanto. En su cachete izquierdo amplía las siguientes consignas:
- Castrá
- Adoptá callejeritos
- Educá
- No compres
- No + piroctenia
Son tatuajes.
En la cara.
Fin.

Franco Carcedo es autor de un libro recién salido del horno que se llama Milei: Conexiones filosóficas. Lo escribió junto a su esposa en La Pampa, donde vive, de donde llegó hoy 7AM y a donde vuelve hoy mismo a las 22. Vino, además de para ver a Adorni y Milei con el objetivo concreto de vender su libro. Lleva 5 ejemplares en la mano, y cuenta que ya vendió otros 5. “Es un camión”, anuncia. Y cuenta sobre su contenido: “El libro relaciona distintos acontecimientos que sucedieron durante la vida de Javier Milei, lo que hizo y muchas veces lo que dijo y dice”. ¿Un ejemplo?
Lo que sigue es literal y no está trucado ni escrito maliciosamente: es parte del libro editado por la editorial Dunken, que cualquiera puede comprar. Dice Franco: “Cuando habla de la felicidad él sin saberlo está hablando de algo que dijo Oscar Wilde en 1888”. ¿Cómo? “Cuando Milei dice que la felicidad es no tenerle miedo a la muerte. Oscar Wilde dice algo parecido”.
La pido mejor hojear el contenido; al inicio hay dos citas. Una de Napoleón que dice: “Los hombres excepcionales son parte de un momento excepcional”. Y otra de Javier Milei: “No seré reconocido como economista sino como rockstar”. Ahí nos vamos entendiendo.

En el libro, profundiza Franco, “hay referencias a Nietzche, Maquiavelo, hay cosas de Spinoza… y la frutilla del postre”. Atención: “La cita de Wilde de la felicidad es de 1888. Milei en 1998 funda una banda que se llama Everest. ¿Sabés cuantos metros tiene el Everest? 8848.88”. Ante mi mirada atónita, Franco Carceda prosigue: “Pero hay más. El día que nació Milei se jugó un partido amistoso para homenajear a Arsenio Erico (futbolista paraguayo muy querido en Independiente). En ese partido debutan Bianchi, Carrascosa y César Laraignée. Ese día nació Milei”.
¿Y entonces? Franco Carceda repite: “El día que nació Milei ellos debutan con la casaca argentina”.
¿Pero cuál sería la conexión filosófica: “Es algo piola porque Milei es fanático de Boca y Bianchi es casi el máximo ídolo de Boca, con Riquelme y Palermo, ponele”.
Vuelvo a pedirle el libro. Sobre el nacimiento de Milei, se informa también que nació el mismo día que el guardameta ruso «Araña» Yasín (¡dos arqueros!) y que se editó un álbum del conjunto Jackson 5 de donde saltaría a la fama Michael Jackson.
Fin.


Equivalencias y bebidas.
Una señora envía videos a un grupo y le responden “como quisiera estar ahí”, “cuidate” y le ponen emojis de un león.
Una nena con la careta de Milei y una motosierra posa para las fotos mientras la mamá, al lado, tiene una careta de Adorni, un caniche y muchos pañuelos celestes atados a la mochila, como si los hubiera llevado para hacerse unos pesos.
Un remera violeta grita “viva la libertad” y otros remera violeta, alrededor, lo miran y estallan en carcajadas. Él también.
Franco Vera me contará luego, orgulloso y dolorido, que le tocó la mano a Milei pero que eso le costó que, literalmente, que los seguridad lo tiraran al piso y le pisaran la cabeza: “Estoy bendecido”.
Suena en el escenario un tema con acordes punk cuya letra asegura que Milei es “el último punk” y “el último superhéroe de la libertad”; eso significa que están al caer el Presidente y también Adorni, a quien nadie parece esperar demasiado. Menos que nadie, los remera violeta.
Aparece más allá otro contingente de remeras violetas que ahora llevan bengalas violetas y tocan bombos violetas, siguiendo a una bandera sostenida por jóvenes prolijos y sonrientes sin remera violeta.
La inscripción de la bandera en la cabecera dice «Jóvenes LLA» y otra atrás “Lugano”. La entrada es de cancha: se canta “el domingo cueste lo que cueste” y “un minuto de silencio para Macri que está muerto”.
Otro de los hits son “El que no salta es radical” y uno que cambia la palabra “Perón” por “León”.

Un hombre de 40 y pico, vestido de traje, es el que saca las canciones y agita.
Lidera a la barra hasta meterla en el centro mismo del escenario.
Mientras este cronista anota otras cosas, como la presencia de francotiradores en las terrazas de Recoleta y al lado del escenario, se ve que el hombre sale del tumulto, ofuscado.
Le han robado el celular.
Habla con una persona de seguridad, que abre las manos en señal de “no puedo hacer nada”.
El hombre está visiblemente afectado, dice “no lo puedo creer” y pide un celular para “dar de baja las tarjetas”.
Consigue una cómplice, a quien le confesará lo que él cree es la razón del robo:
-Es que está lleno de negros.
Fin.
