Sigamos en contacto

CABA

Tierras VIP

Publicada

el

Con poquito aportás muchísimo ¡Sumate!

Traducción al francés de Tierras VIP, nota de la MU 101.
Des entreprises liées au président Macri maîtrisent les terres de la triple frontière. Caputo, les anciens copains du Cardinal Newman, Elztain et, bien évidemment, la famille Macri, se partagent des investissements dans une zone pauvre et frontalière.

Les exploitations agricoles et sociétés qui remplissent le nord de Salta portent toutes le cachet de la famille Macri. Plusieurs firmes de compagnons tels que Nicolas Caputo, d’associés tels qu’Eduardo Elsztain et de l’entreprise familiale SOCMA apparaîssent sur des déclarations assermentées, des registres fonciers de la province ou bien transportés par des ragots, au niveau des départements frontaliers avec la Bolivie et la Paraguay, jusqu’à l’intérieur de Chaco et Formosa. Ce sont les départements stratégiques de Rivadavia et du Général San Martin. Dans cette zone de triple-frontière, ces sociétés déclarent produire des haricots et du soja, qu’ils exportent vers d’autres pays d’Amérique Latine et en Chine. Pour pouvoir cultiver ces plantations, ils demandèrent un rezonage des terres, qu’il obtinrent. Les villages originaires de ces terres et Greenpeace portèrent plainte en raison de ce nouveau zonage. Ce dernier fut obtenu par la facture de plusieurs millions de pesos depuis la fin des années 90.

Las tierras del Newman

Dans sa dernière déclaration officielle et sa première en tant que président, Mauricio Macri déclara la co-propriété de 373 hectares de terres dans le département Rivadia, Salta, acquises en 2015, en pleine campagne présidentielle.

Le président déclara que le terrain est constitué de 7 736 131 mètres carrés, soit environ 373 hectares, dont il possède 18,69%. La vente fut enregistrée dans le contrat 5.645 du cadastre foncier, où figurent le reste des associés propriétaires.

On y trouve :

  • Nicolas Caputo, ami et associé du président et contractant le plus important de l’administration de la ville.

  • José Maria Torello, actuel chef des consultants du gouvernement, et son frère Pablo Torello, actuel député national de Cambiemos de la province de Buenos Aires.

  • Le reste des propriétaires sont : Carlos Fabian De Taboada; Joaquin Labougle; Naon Matias Gaviña; Guillermo Alfredo Benedit y Cristina Torralva, tous du groupe du Cardinal Newman. Certains de ces prénoms se répètent dans le reste des sociétés propriétaires de ces terres du nord de Salta.

En train à El Yuto

Dès sa première déclaration publique en tant que député national, Mauricio Macri avait inclus sa participation dans une autre société propriétaire d’un domaine à Salta : Yuto S.A., contrôlée par le Groupe SOCMA Americana.

La propriété El Yuto est située dans le département de San Martin et comprend environ 20 000 hectares, où sont produits soja, haricots noirs et grenades. Présentée comme un complexe agroindustriel, El Yuto fut achetée en 1997 par l’homme de main des Macri à Salta, Alejandro Jaime Braun Peña, pour l’entreprise Yuto S.A., de SOCMA.

Le domaine El Yuto fut mis en marche au même moment que lorsque Franco Macri s’associa avec le groupe Sanhe Hopfull Grain & Oil – principal producteur d’huile de soja de China – pour l’exploitation ferroviaire Belgrano Cargas. Ce train, qui passait par 13 provinces en remontant la «route du soja», fut administré par le Groupe Macri, Roggio, Emepa et trois syndicats : Camioneros, dirigé par Hugo Moyano, La Fraternidad et la Union Ferrovaria, commandé par José Pedraza. De fait, son épouse, la comptable Graciela Isabel Cordia fut présidente de Belgrano Cargas lors du commencement de cette gestion privée.

Formellement, le train fonctionne depuis 2006 par décret. Cependant, en 2012, l’administration Kirchner résilia le contrat de Belgrano Cargas et Macri et des syndicats.

Aujourd’hui entre les mains de l’Etat, la dernière note renvoyant à l’exploitation ferroviaire est récente : le mardi 26 avril 2016, une circulaire du Ministère de Transports annonça la réactivation de la bretelle jusqu’au Chili. Selon le ministère dirigé par Guillermo Dietrich, «la réactivation de cette branche est déterminante pour l’industrie minière argentine».

Macri ne cessa de déclarer sa participation à Yuto S.A. à partir de quoi il assuma son poste au gouvernement argentin. La société continue d’être contrôlée par SOCMA, et ses actions appartiennent au frères Macri et leurs fils.

Cuchuy démolit

Très proche de El Yuto, on trouve le domaine Cuchuy, formé de quelques 10 000 hectares. Comme El Yuto, il apparaît dans le rapport de Greenpeace, qui dénonce les propriétaires de ne pas respecter la loi forestière et de poursuivre un énorme défrichage afin de changer les boîs par des champs de soja.

Dans ce rapport, est révélé que la propriété appartient à Alejandro Jaime Braun Peña, le même qui acheta El Yuto pour Franco. Dans le répertoire de Finca Cuchuy S.A., figure également Pablo Clusellas, actuel secrétaire juridique et technique de l’Etat, et d’autres entreprises dirigées par le groupe familial SOCMA, tel que Salta Cotton S.A., Latin Bio S.A., Cremer y Asociados S.A., Hierros S.A. et Sideco Americana S.A.

Le puit d’Elsztain

Le champ de Macri et ses compagnons du Newman coincide géographiquement avec l’entrepreunariat agricole de Cresud, entreprise d’Eduardo Elsztain.

Cresud est propriétaire de 37,4% des parts de IRSA, société connue à Buenos Aires pour contrôler quasiment la totalité des grands centres commerciaux de la capitale, tels que Alto Palermo, le DOT, Patio Bullrich et Buenos Aires Design.

Le lien entre Buenos Aires et Salta se poursuit : le 10 janvier 2010, sous le gestion de Federico Sturzenegger, la Banque de Buenos Aires octroya à Cresud un prêt de 20 millions de dollars à un taux de 6%, dans le but de convertir le champs d’élevage de bétail Los Pozos – de 15 934 hectares – en champs agricole.

La société Cresud possède au total 371 639 hectares dans les départements Anta et Rivadavia, de la province de Salta.

Du sud au nord

La cinquième trace des Macri à Salta remonta à 1999, deux ans après l’achat de El Yuto. Elle a pour protagoniste l’une des entreprises têtes du département San Martin : Desdelsur S.A.

Brève histoire de cette société :

  • En 1999, Desdelsur fut achetée par SOCMA, qui intégrait un groupe d’investissement avec d’autres entreprises.

  • Ce groupe d’investissement s’établit au Brésil en 2002 pour y réaliser des affaires.

  • Depuis et jusqu’en 2004, Desdelsur resta dans les mains du Groupe Galicia, via sa variante Galicia Capital Markers. En 2005, elle ne figurait plus dans les comptes de la Banque. Il n’est pas précisé à qui elle fut vendue.

  • La même année, Franco Macri annonça un investissement dans l’agriculture intensive de Salta, basée sur les fruits et légumes, avec un premier montant de 54 millions de dollars, pour un total de 360 millions, destinés aux technologies, avec un financement isréalien.

  • Aujourd’hui, Desdelsur déclare 140 000 hectares, sur lesquels 26 000 produisent.

  • Deux noms la lient à la famille Macri : Labougle et Benedit, copropriétaires avec Macri des terres à Rivadavia. Ils formèrent et font parti du centre de l’entreprise.

Relier les données et noms et interpréter les déclarations officielles ne parvient pas toujours à vérifier les rumeurs et ragots répétés dans le Nord : Salta est une terre Macriste.

Traducción: Alicia Barotte

Portada

Sin pan y a puro circo: la represión a jubilados para tapar otra derrota en el Congreso

La marcha pacífica de jubilados y jubiladas volvió a ser reprimida por la Policía de la Ciudad para impedir que llegara hasta la avenida Corrientes. La Comisión Provincial por la Memoria confirmó cuatro detenciones (entre ellas, un jubilado) que la justicia convalidó y cuatro personas heridas. Una fue una jubilada a quien los propios manifestantes […]

Publicada

el

Con poquito aportás muchísimo ¡Sumate!

La marcha pacífica de jubilados y jubiladas volvió a ser reprimida por la Policía de la Ciudad para impedir que llegara hasta la avenida Corrientes. La Comisión Provincial por la Memoria confirmó cuatro detenciones (entre ellas, un jubilado) que la justicia convalidó y cuatro personas heridas. Una fue una jubilada a quien los propios manifestantes salvaron de que los uniformados la pasaran por arriba. En medio del narcogate de Espert, quien pidió licencia en Diputados por “motivos personales”, las imágenes volvieron a exhibir la debilidad del Gobierno, golpeando a personas con la mínima que no llegan a fin de mes, mientras sufría otra derrota en la Cámara baja, que aprobó con 140 votos afirmativos la ley que limita el uso de los DNU por parte de Milei.

Por Francisco Pandolfi y Lucas Pedulla.

Fotos: Juan Valeiro.

Un jubilado de setenta y tantos eleva un cartel bien alto con sus dos manos. 

“Pan y circo”, dice. 

Pero el “pan” y la “y” están tachados, porque en este miércoles, como en esta época, lo que falta de pan sobra de circo. El triste espectáculo lo ofrece una vez más la policía, hoy particularmente la de la Ciudad, que desplegó un cordón sobre Callao, casi a la altura de Sarmiento, para evitar que la pacífica movilización de jubilados y jubiladas llegara hasta la avenida Corrientes. Detrás de los escudos, aparecieron los runrunes de la motorizada para atemorizar. Y envalentonados, los escudos avanzaron contra todo lo que se moviera, con una estrategia perversa: cada tanto, los policías abrían el cordón y de atrás salían otros uniformados que, al estilo piraña, cazaban a la persona que tenían enfrente. Algunos zafaron a último milímetro. 

Pero los oficiales detuvieron a cuatro: el jubilado Víctor Amarilla, el fotógrafo Fabricio Fisher, un joven llamado Cristian Zacarías Valderrama Godoy, y otro hombre llamado Osvaldo Mancilla.

Las detenciones de Cristian Zacarías y del fotógrafo Fabricio Fisher. La policía detuvo al periodista mientras estaba de espaldas. Foto: Juan Valeiro para lavaca.org

En esa avanzada, una jubilada llamada María Rosa Ojeda cayó al suelo por los golpes y fue la rápida intervención de los manifestantes, del Cuerpo de Evacuación y Primeros Auxilios (CEPA), y de otros rescatistas los que la ayudaron. “Gracias a todos ellos la policía no me pasó por encima”, dijo. Su única arma era un bastón con la bandera de argentina.

Como en otros miércoles de represión, la estrategia pareciera buscar que estas imágenes opaquen aquellas otras que evidencian el momento de debilidad que atraviesa el Gobierno. Hoy no sólo el diputado José Luis Espert, acusado de recibir dinero de Federico «Fred» Machado, empresario extraditado a Estados Unidos por una causa narco, se tomó licencia alegando “motivos personales”, sino que la Cámara baja sancionó, por 140 votos a favor, 80 negativos y 17 abstenciones, la ley que limita el uso de los Decretos de Necesidad y Urgencia (DNU) por parte del Presidente. El gobierno anunció un clásico ya de esta gestión: el veto.

Por ahora, el proyecto avanza hacia el Senado.

Sin pan y a puro circo: la represión a jubilados para tapar otra derrota en el Congreso

Foto: Juan Valeiro para lavaca.org

El poco pan

La calle preveía este golpe, y por eso durante este miércoles se cantó:

“Si no hay aumento, 

consiganló, 

del 3% 

que Karina se robó”. 

Ese tema fue el hit del inicio de la jornada de este miércoles, aunque hilando fino carece de verdad absoluta, porque las jubilaciones de octubre sí registraron un aumento: el 1,88%, que llevó el haber mínimo a $326.298,38. Sumado al bono de 70 mil, la mínima trepó a $396 mil. “Es un valor irrisorio. Seguimos sumergidos en una vida que no es justa y el gobierno no afloja un mango, es tremendo cómo vivimos”, cuenta Mario, que no hay miércoles donde no diga presente. “Nos hipotecan el presente y el futuro también, cerrando acuerdos con el FMI que nos impone cómo vivir, y no es más que pan para hoy y hambre para mañana, aunque el pan para hoy te lo debo”. 

Victoria tiene 64 años y es del barrio porteño de Villa Urquiza. Cuenta que desde hace 10 meses no puede pagar las expensas. Y que por eso el consorcio le inició un juicio. Cuenta que otra vecina, de 80, está en la misma. Cuenta que es insulina dependiente pero que ya no la compra porque no tiene con qué. Cuenta que su edificio es 100% eléctrico y que de luz le vienen alrededor de 140 mil pesos, más de un tercio de su jubilación. Cuenta que está comiendo una vez por día y que su “dieta” es “mate, mate y mate”. Vuelve a sonreír cuando cuenta que tiene 3 hijos y 4 nietos y cuando dice que va a resistir: “Hasta cuando pueda”. 

Sin pan y a puro circo: la represión a jubilados para tapar otra derrota en el Congreso

A María Rosa la salvó la gente de que la policía la pasara por arriba. Foto: Juan Valeiro para lavaca.org

El mucho circo

Desde temprano hubo señales de que la represión policial estaba al caer. A diferencia de los miércoles anteriores, la Policía no cortó la avenida Rivadavia a la altura de Callao. Tampoco cortó el tránsito, lo que permitió que los jubilados y las jubiladas cortaran la calle para hacer semaforazos. Después de media hora, cuando la policía empezó a desviar el tránsito y la calle quedó desolada, comenzó la marcha, pero en vez de rodear la Plaza de los Dos Congresos como es habitual, caminó por Callao en dirección a Corrientes, hasta metros de la calle Sarmiento, donde se erigió un cordón policial y empezó a avanzar contra las y los manifestantes. 

Desde atrás, irrumpieron con violencia dos cuerpos en moto: el GAM (Grupo de Acción Motorizada) y el USyD (Unidad de Saturación y Detención), pegando con bastones e insultando a quienes estaban en la calle. “Vinieron a pegarme directamente, mi pareja me quiso ayudar y lo detuvieron a él, que no estaba haciendo nada”, cuenta Lucas, el compañero de Cristian Zacarías, uno de los detenidos.

Sin pan y a puro circo: la represión a jubilados para tapar otra derrota en el Congreso

Foto: Juan Valeiro para lavaca.org

Cercaron el lugar una centena de efectivos de la policía porteña, que no permitieron a la prensa acercarse ni estar en la vereda registrando la escena. 

“¿Alguien me puede decir si la detención fue convalidada”, pregunta Lucas al pelotón policial. 

Silencio. 

“¿Me pueden decir sí o no?”. 

Silencio.  

Un comerciante mira y vocifera: “¿Sabés lo que hicieron a la vuelta? Subieron a la vereda con las motos”.

Otro se acerca y pregunta: “¿A quién tienen detenido acá, al Chapo Guzmán?”

“No”, le responde seco un periodista: “A un pibe y a un jubilado”.

La Comisión Provincial por la Memoria confirmó las cuatro detenciones (fue aprehendida una quinta persona y derivada al SAME para su atención) y cuatro personas heridas. El despliegue incluyó la presencia también de Policía Federal, Prefectura y Gendarmería detrás del Congreso mientras el despliegue represivo fue «comandado por agentes de infantería de la Policía de la Ciudad». El organismo observó que después de semanas donde el operativo disponía el vallado completo, en los últimos miércoles el dispositivo dejó abierta una vía de circulación que es la que eligen las fuerzas para avanzar contra los manifestantes.

Sin pan y a puro circo: la represión a jubilados para tapar otra derrota en el Congreso

Foto: Juan Valeiro para lavaca.org

También se hizo presente Fabián Grillo, papá de Pablo, que sufrió esa represión el 12 de marzo, en esta misma plaza, y continúa su rehabilitación en el Hospital Rocca. “Su evolución es positiva”, comunicó la familia. El fotorreportero está empezando a comer papilla con ayuda, continúa con sonda como alimento principal, se sienta y se levanta con asistencia y le están administrando medicación para que esté más reactivo. “Seguimos para adelante, lento, pero a paso firme”, dicen familiares y amigos. El martes, la jueza María Servini procesó al gendarme Héctor Guerrero por el disparo. El domingo se cumplirán siete meses y lo recordarán con un festival. 

Pablo Caballero mira toda esta disposición surrealista desde un costado. Tiene 76 años y cuatro carteles pegados sobre un cuadrado de cartón tan grande que va desde el piso del Congreso hasta su cintura:

  • “Roba, endeuda, estafa, paga y cobra coimas. CoiMEA y nos dice MEAdos. Miente, se contradice, vocifera, insulta, violenta, empobrece, fuga, concentra. ¿Para qué lo queremos? No queremos, ¡basta! Votemos otra cosa”.
  • “El 3% de la coimeada más el 7% del chorro generan 450% de sobreprecios de medicamentos”.
  • El tercer cartel enumera todo lo que “mata” la desfinanciación: ARSAT, INAI, CAREM, CONICET, ENERC, Gaumont, INCAA, Banco Nación, Aerolíneas, Hidrovía, agua, gas, litio, tierras raras, petróleo, educación. Una enumeración del saqueo.

El cuarto cartel lo explica Pablo: “Cobro la jubilación mínima, que equivale al 4% de lo que cobran los que deciden lo que tenemos que cobrar, que son 10 millones de pesos. No tiene sentido. Por eso, hay que ir a votar en octubre”.

Pablo mira al cielo, como una imploración: «¡Y que se vayan!».

Sin pan y a puro circo: la represión a jubilados para tapar otra derrota en el Congreso

Foto: Juan Valeiro para lavaca.org

Sin pan y a puro circo: la represión a jubilados para tapar otra derrota en el Congreso

Foto: Juan Valeiro para lavaca.org

Sin pan y a puro circo: la represión a jubilados para tapar otra derrota en el Congreso

Foto: Juan Valeiro para lavaca.org

Seguir leyendo

Artes

Un festival para celebrar el freno al vaciamiento del teatro

Publicada

el

Con poquito aportás muchísimo ¡Sumate!

La revista Llegás lanza la 8ª edición de su tradicional encuentro artístico, que incluye 35 obras a mitad de precio y algunas gratuitas. Del 31 de agosto al 12 de septiembre habrá espectáculos de teatro, danza, circo, música y magia en 15 salas de la Ciudad de Buenos Aires. El festival llega con una victoria bajo el brazo: este jueves el Senado rechazó el decreto 345/25 que pretendía desguazar el Instituto Nacional del Teatro.

Por María del Carmen Varela.

«La lucha continúa», vitorearon este jueves desde la escena teatral, una vez derogado el decreto 345/25 impulsado por el gobierno nacional para vaciar el Instituto Nacional del Teatro (INT).

En ese plan colectivo de continuar la resistencia, la revista Llegás, que ya lleva más de dos décadas visibilizando e impulsando la escena local, organiza la 8ª edición de su Festival de teatro, que en esta ocasión tendrá 35 obras a mitad de precio y algunas gratuitas, en 15 salas de la Ciudad de Buenos Aires. Del 31 de agosto al 12 de septiembre, más de 250 artistas escénicos se encontrarán con el público para compartir espectáculos de teatro, danza, circo, música y magia.

El encuentro de apertura se llevará a cabo en Factoría Club Social el domingo 31 de agosto a las 18. Una hora antes arrancarán las primeras dos obras que inauguran el festival: Evitácora, con dramaturgia de Ana Alvarado, la interpretación de Carolina Tejeda y Leonardo Volpedo y la dirección de Caro Ruy y Javier Swedsky, así como Las Cautivas, en el Teatro Metropolitan, de Mariano Tenconi Blanco, con Lorena Vega y Laura Paredes. La fiesta de cierre será en el Circuito Cultural JJ el viernes 12 de septiembre a las 20. En esta oportunidad se convocó a elencos y salas de teatro independiente, oficial y comercial.

Esta comunión artística impulsada por Llegás se da en un contexto de preocupación por el avance del gobierno nacional contra todo el ámbito de la cultura. La derogación del decreto 345/25 es un bálsamo para la escena teatral, porque sin el funcionamiento natural del INT corren serio riesgo la permanencia de muchas salas de teatro independiente en todo el país. Luego de su tratamiento en Diputados, el Senado rechazó el decreto por amplia mayoría: 57 rechazos, 13 votos afirmativos y una abstención.

“Realizar un festival es continuar con el aporte a la producción de eventos culturales desde diversos puntos de vista, ya que todos los hacedores de Llegás pertenecemos a diferentes disciplinas artísticas. A lo largo de nuestros 21 años mantenemos la gratuidad de nuestro medio de comunicación, una señal de identidad del festival que mantiene el espíritu de nuestra revista y fomenta el intercambio con las compañías teatrales”, cuenta Ricardo Tamburrano, director de la revista y quien junto a la bailarina y coreógrafa Melina Seldes organizan Llegás.

Más información y compra de entradas: www.festival-llegas.com.ar

Un festival para celebrar el freno al vaciamiento del teatro
Seguir leyendo

CABA

Festival ENTRÁ: Resistencia cultural contra el Decreto 345 que quedó ¡afuera! y un acto performático a 44 años del atentado a El Picadero

Publicada

el

Con poquito aportás muchísimo ¡Sumate!

A 44 años del atentado en plena dictadura contra el Teatro El Picadero, ayer se juntaron en su puerta unas 200 personas para recordar ese triste episodio, pero también para recuperar el espíritu de la comunidad artística de entonces que no se dejó vencer por el desaliento. En defensa del Instituto Nacional del Teatro se organizó una lectura performática a cargo de reconocidas actrices de la escena independiente. El final fue a puro tambor con Talleres Batuka. Horas más tarde, la Cámara de Diputados dio media sanción a la derogación del Decreto 345 que desfinancia al Instituto Nacional del Teatro, entre otros organismos de la Cultura.

Por María del Carmen Varela

Fotos Lina Etchesuri para lavaca

Homenaje a la resistencia cultural de Teatro Abierto. En plena dictadura señaló una esperanza.

Esto puede leerse en la placa ubicada en la puerta del Picadero, en el mítico pasaje Discépolo, inaugurado en julio de 1980, un año antes del incendio intencional que lo dejara arrasado y solo quedara en pie parte de la fachada y una grada de cemento. “Esa madrugada del 6 de agosto prendieron fuego el teatro hasta los cimientos. Había empezado Teatro Abierto de esa manera, con fuego. No lo apagaron nunca más. El teatro que quemaron goza de buena salud, está acá”, dijo la actriz Antonia De Michelis, quien junto a la dramaturga Ana Schimelman ofició de presentadoras.

Foto: Lina M. Etchesuri para lavaca.

La primera lectura estuvo a cargo de Mersi Sevares, Gradiva Rondano y Pilar Pacheco. “Tres compañeras —contó Ana Schimelman— que son parte de ENTRÁ (Encuentro Nacional de Teatro en Resistencia Activa) un grupo que hace dos meses se empezó a juntar los domingos a la tarde, a la hora de la siesta, ante la angustia de cosas que están pasando, decidimos responder así, juntándonos, mirándonos a las caras, no mirando más pantallas”. Escuchamos en estas jóvenes voces “Decir sí” —una de las 21 obras que participó de Teatro Abierto —de la emblemática dramaturga Griselda Gambaro. Una vez terminada la primera lectura de la tarde, Ana invitó a lxs presentes a concurrir a la audiencia abierta que se realizará en el Congreso de la Nación el próximo viernes 8 a las 16. “Van a exponer un montón de artistas referentes de la cultura. Hay que estar ahí”.

Foto: Lina M. Etchesuri para lavaca.

Las actrices Andrea Nussembaum, María Inés Sancerni y el actor Mariano Sayavedra, parte del elenco de la obra “Civilización”, con dramaturgia de Mariano Saba y dirección de Lorena Vega, interpretaron una escena de la obra, que transcurre en 1792 mientras arde el teatro de la Ranchería.

Elisa Carricajo y Laura Paredes, dos de las cuatro integrantes del colectivo teatral Piel de Lava, fueron las siguientes. Ambas sumaron un fragmento de su obra “Parlamento”. Para finalizar Lorena Vega y Valeria Lois interpretaron “El acompañamiento”, de Carlos Gorostiza.

Festival ENTRÁ: Resistencia cultural contra el Decreto 345 que quedó ¡afuera! y un acto performático a 44 años del atentado a El Picadero

Foto: Lina M. Etchesuri para lavaca.

Festival ENTRÁ: Resistencia cultural contra el Decreto 345 que quedó ¡afuera! y un acto performático a 44 años del atentado a El Picadero

Foto: Lina M. Etchesuri para lavaca.

Con dramaturgia actual y de los años ´80, el encuentro reunió a varias generaciones que pusieron en práctica el ejercicio de la memoria, abrazaron al teatro y bailaron al ritmo de los tambores de Talleres Batuka. “Acá está Bety, la jubilada patotera. Si ella está defendiendo sus derechos en la calle, cómo no vamos a estar nosotrxs”, dijo la directora de Batuka señalando a Beatriz Blanco, la jubilada de 81 años que cayó de nuca al ser gaseada y empujada por un policía durante la marcha de jubiladxs en marzo de este año y a quien la ministra Bullrich acusó de “señora patotera”.

Todxs la aplaudieron y Bety se emocionó.

El pasaje Santos Discépolo fue puro festejo.

Por la lucha, por el teatro, por estar juntxs.

Continuará.

Festival ENTRÁ: Resistencia cultural contra el Decreto 345 que quedó ¡afuera! y un acto performático a 44 años del atentado a El Picadero

Foto: Lina M. Etchesuri para lavaca.

Festival ENTRÁ: Resistencia cultural contra el Decreto 345 que quedó ¡afuera! y un acto performático a 44 años del atentado a El Picadero

Foto: Lina M. Etchesuri para lavaca.

Foto: Lina M. Etchesuri para lavaca.

Festival ENTRÁ: Resistencia cultural contra el Decreto 345 que quedó ¡afuera! y un acto performático a 44 años del atentado a El Picadero

Foto: Lina M. Etchesuri para lavaca.

Seguir leyendo

Lo más leido

Anticopyright lavaca. Todas nuestras notas pueden ser reproducidas libremente. Agradecemos la mención de la fuente. ©2025 Agencia lavaca.org. Riobamba 143, Ciudad Autónoma de Buenos Aires - Argentina - Editor responsable: Cooperativa de Trabajo Lavaca ltda. Número de propiedad intelectual: 50682265 - [email protected] | Tel.: +54 9 11 2632-0383

Vistas el día de hoy: 37.025